Au
cours du 19e siècle, Genève entretient davantage de
relations avec ses voisins étrangers qu'avec la Suisse dont elle ne fait
partie que depuis 1815. L’exposé montre
l'inconstance et la relative complexité des échanges postaux entre Genève
et la Savoie, en dépit d'un commerce actif facilité par l'existence
d'une zone franche autour du canton.
Pour
éclaircir ce domaine,
qui est le lieu de fréquentes confusions chez les philatélistes, le conférencier
a élaboré des cartes de Savoie illustrant l'évolution des tarifs et des
zones concernées, listé les bureaux limitrophes à partir des textes
officiels et reclassifié les marques de passage et de taxation, en établissant
des inventaires systématiques, illustrés et assortis de statistiques
d'utilisation. Diverses lettres taxées ou affranchies, principalement
jusqu'à l'avènement de l'UPU sont encore présentées.
La
dernière partie est consacrée à une liaison fréquentée et courte,
mais chaotique : Genève-Annecy. De 1836 à 1921, une dizaine de révisions
tarifaires plus ou moins brutales sont en effet venues émailler les échanges
postaux avec cette ville située en limite de rayon frontalier. |